Partenaires
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) est un accord international entre les gouvernements. Son but est que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas leur survie. Elle établit le cadre juridique et les mécanismes de procédure pour la réglementation du commerce international de plus de 37 000 espèces d’animaux et de plantes, afin de veiller à ce que ce commerce soit légal, durable et traçable.
INTERPOL
INTERPOL est la plus grande organisation internationale de police criminelle au monde, avec 194 pays membres. Créée en 1923, elle facilite la coopération policière transfrontalière et assiste toutes les organisations, autorités et services dont la mission est de prévenir ou de combattre la criminalité internationale. Pour ce faire, elle met à disposition une infrastructure de haute technologie pour l’assistance technique et opérationnelle proposant des formations ciblées, un soutien expert en matière d’enquêtes, des bases de données spécialisées et des canaux de communication policière sécurisés. Le Secrétariat général d’INTERPOL dispose d’une sous-direction consacrée aux marchés illégaux qui comprend le Programme de sécurité environnementale.
L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) est la principale organisation mondiale de lutte contre les drogues illégales et la criminalité transnationale organisée. Au cours des deux dernières décennies, il a contribué à rendre le monde plus sûr vis-à-vis des drogues, du crime organisé, de la corruption et du terrorisme. Il est actif dans toutes les régions du monde grâce à un vaste réseau de bureaux sur le terrain. Le Programme mondial de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts de l’ONUDC est le point central du travail de l’organisation en matière de lutte contre la criminalité environnementale, et il soutient les États membres dans l’amélioration de la justice pénale nationale, régionale et internationale et le renforcement des réponses préventives pour lutter plus efficacement contre cette criminalité.
Le Groupe de la Banque mondiale (GBM)
Le Groupe de la Banque mondiale (GBM) est une source essentielle de financements et d’assistance technique pour aider les pays en développement du monde entier à éliminer la pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée. Le GBM est l’un des principaux fournisseurs d’assistance au développement pour lutter contre la criminalité environnementale et aider les pays à gérer plus durablement leurs ressources naturelles. Il soutient les pays en coordonnant les actions du Program mondial pour la vie sauvage, en fournissant une assistance technique en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et en soutenant la mise en œuvre d’investissements régionaux et nationaux visant à protéger l’environnement et les ressources naturelles ainsi qu’à promouvoir des économies rurales résilientes.
L’Organisation mondiale des douanes (OMD)
L’Organisation mondiale des douanes (OMD) est la seule organisation intergouvernementale exclusivement consacrée aux questions douanières. Avec des membres dans le monde entier, l’OMD est désormais reconnue comme la voix de la communauté douanière mondiale. Elle est particulièrement réputée pour ses travaux dans des domaines tels que l’élaboration de normes mondiales, la simplification et l’harmonisation des procédures douanières, la facilitation du commerce international, la sécurité des chaînes d’approvisionnement du commerce, le renforcement des activités d’application et de contrôle du respect des mesures douanières, les initiatives de lutte contre la contrefaçon et le piratage, les partenariats public-privé, la promotion de l’intégrité et les programmes mondiaux durables de renforcement des capacités douanières.
Donateurs
Union européenne
13,5 millions d’EUR
L’Union européenne soutient un large éventail d’activités qui visent à prévenir et à combattre le trafic des espèces sauvages dans les principaux pays d’origine, de transit et de destination, en se concentrant sur des mesures coordonnées de lutte contre la fraude et de justice pénale. Il s’agit de : la mise en œuvre de la Compilation ICCWC d’outils pour l’analyse de la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts, des recommandations qui en découlent et du Cadre d’indicateurs de l’ICCWC pour la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts ; le renforcement des capacités dans un certain nombre de domaines, notamment la formation à l’utilisation de la criminalistique appliquée aux espèces sauvages ; la mise en œuvre de mesures et de stratégies de lutte contre la corruption ; les techniques d’enquête spécialisées ; les activités et opérations régionales et mondiales de lutte contre la fraude et les programmes de mentorat dans ce domaine de la lutte contre la fraude. La contribution cofinance également la convocation de l’Équipe spéciale de la CITES sur le commerce illégal de spécimens d’espèces d’arbres CITES, et soutient des actions clés à court et moyen termes pour répondre aux défis de la criminalité liée aux espèces sauvages dans le contexte de l’épidémie de COVID-19. La contribution facilite le renforcement des synergies avec d’autres réponses de l’Union européenne à la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts, afin de s’attaquer à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement illégal et de mobiliser toutes les parties prenantes concernées.
Principauté de Monaco
200,000 EUR
La Principauté de Monaco a contribué à l’élaboration de l’évaluation de la menace que représente la criminalité liée aux espèces sauvages en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, et au soutien ciblé continu à la lutte contre cette criminalité dans les deux sous-régions. La contribution cofinance également : la convocation de l’Équipe spéciale de la CITES sur le commerce illégal de spécimens d’espèces d’arbres CITES ; des activités ciblées de lutte contre la fraude ; ainsi que l’application des décisions de la CoP18 de la CITES, incluant l’élaboration des rapports annuels sur le commerce illégal.
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord
4 millions de GBP
Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord soutient un large éventail d’activités, et notamment : la mise en œuvre du programme de formation de l’ICCWC sur la lutte contre le blanchiment d’argent ; la mise en œuvre de la Compilation et du Cadre d’indicateurs de l’ICCWC, ainsi que des recommandations qui en découlent ; la convocation de l’Équipe spéciale de la CITES sur les Plans d’action nationaux pour l’ivoire (PANI) ; le cofinancement de l’Équipe spéciale de la CITES sur le commerce illégal de spécimens d’espèces d’arbres CITES, la formation sur l’identification des risques de corruption et l’élaboration de stratégies d’atténuation des risques de corruption ; le renforcement des capacités en matière d’enquêtes sur les scènes de crime et de techniques d’enquête spécialisées ; ainsi que des ateliers régionaux et des programmes de mentorat pour les procureurs. Il cofinance également l’application de plusieurs décisions de la CoP18 de la CITES.
États-Unis d’Amérique
960,000 USD
Les États-Unis d’Amérique contribuent à la coopération en matière de lutte contre la fraude et au renforcement de la collaboration entre les Réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages (WEN), notamment par l’élaboration et la mise en œuvre des Lignes directrices de l’ICCWC pour les WEN et la convocation de la 3e Réunion mondiale des WEN (2019). D’autres actions de suivi axées sur le renforcement des WEN, notamment de SudWEN et HAWEN, sont également soutenues, en plus des éléments d’appui opérationnel et de renforcement des capacités, en particulier l’évaluation des risques et le profilage dans le cadre des douanes, ciblant le commerce illégal d’espèces sauvages en Amérique latine.
Précédents donateurs à l’ICCWC (2010-2016)